Et bien nous y voilà, jeudi 13 jour maudit, jour du cumul des grèves…. La veille j’ai rejoint Izbee à la Nouvelle Orléans (hop au travers des mailles de la grève SNCF qui gronde comme le tonnerre), on s’est couchés à 23h et levés à 02h…. Et en voiture direction le parking Ecopark.
Je vous évite les tours et détours pris pour rejoindre ce parking (on est quand même passés par la place de l’étoile) suite aux nombreuses fermetures nocturnes d’autoroutes et de parkings… Nous arrivons devant le parking à 05h10 au lieu de 05h, heure de départ de la navette pour l’aéroport… Personne ne nous ouvre. Izbee téléphone au numéro de secours qui fort heureusement s’avère efficace et réveille le chauffeur (un jeune) qui rapplique 5 minutes après. Du coup il s’excuse et nous amène direct à l’aéroport.
Nous sommes en avance.
La grève s’est arrêtée la veille, mais il semble qu’il y ait des soucis de personnels récurrents chez Air France, auxquels s’ajoutent un matériel informatique défectueux. Nous mettons 1h30 pour faire la file d’attente pour arriver au guichet du Check in… Heureusement qu’on était en avance. Pour nous, l’enregistrement des bagages Pensuet et Mahé ne prend que approximativement 3 minutes. À croire que les gens viennent s’enregistrer sans avoir de billet, ou avec 5 bagages au lieu de 1, ou bien pour l’avion de la veille…. Bref. On peut décoller Captain.
Avec du retard, bien sur.
On arrive à Athènes, il y a un Ikea et un Leroy Merlin à côté de l’aéroport, on n’est pas perdus. On sort direction le bus X96. Ah. Un message affiché sur le poteau : les grecs sont en grève. Pas de bus, pas de tram, pas de métro, pas de train. Ahhhh bonnnnn.
« Hello, this is the strike ? » « – Yes, no bus. You can take a taxi ».
Effectivement, des dizaines et des dizaines de taxis défilent devant l’aéroport, régulés par la police grecque, pour amener le flux de personnes à leur destination… Bon on prend un taxi.
« To the port please. The Piraeus » « – The BOHAT ? » « Yes, the BOHAT ».
Bon notre chauffeur parlait pas trop anglais, et en plus il a cru qu’on était marseillais alors il nous a parlé de son équipe de foot. Et il a même appelé son collègue pour lui raconter qu’il avait des marseillais dans sa caisse. Heureusement Izbee a quelques connaissances en foot grec, il a donc pu faire la conversation.
40 minutes et 48 euros plus tard nous voilà au Port du Pirée, où nous avons quelques heures d’avance sur le bateau. Le ferry arrive, il est énorme, il fait je crois 7 étages. On comprend pas trop où on doit s’asseoir car notre billet est écrit en grec.
On fait une escale à Syros (où on hésite à descendre d’ailleurs, on avait pas compris qu’il y avait une escale, et on n’avait pas compris non plus l’anglais du pilote) où des vendeurs de loukhoums montent et s’époumonent pour vendre leur marchandise.
Syros by night
Une série grecque pour nous faire patienter
On arrive finalement à Paros à 23h30, un peu nazes, et Roger vient nous chercher au port de Parikia avec sa voiture toute pourrie où ya même pas de ceinture à l’arrière. Mais il est très sympa et nous raconte combien ils ont eu peur qu’on arrive jamais et comment ils ont regardé les infos toutes la journée avec Éric pour suivre les grèves…
Un petit verre de blanc et on va se coucher.
L'Hyperespace 