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En cette saison bizarroïde, une sorte d’hybride entre un mois de juin montpelliérain et un mois de novembre toulousain, ici à Orléans il fait des fois très (façon de parler) chaud, des fois très froid. En conséquence, le jardin bio d’à côté, où je vais chercher mes légumes, donne plein de légumes d’été et d’automne. Oui, par exemple, en octobre on a encore eu des melons. En tous cas, l’étalage est bien rempli et donne envie de manger beaucoup de légumes.

J’ai vu une photo sur ce blog de cuisine qui m’a donné envie de tester les boulettes de légumes. Mais bien évidemment, je n’avais pas pris de carottes, car une botte, c’est beaucoup, je prends, je prends pas ? Cette fois-là je n’ai pas pris, et j’ai regretté toute la semaine ! Donc pour ma part, j’ai testé la recette avec des pommes de terre et des courgettes.

J’ai suivi à peu près les proportions de la recette initiale pour ce qui est des ingrédients en plus des légumes, pour les légumes j’ai mis au hasard Balthazar avec ce qui me paraissait bien.

La Recette :

Faire cuire 1 ou 2 pomme de terre à l’eau, puis les râper à la râpe fine (j’ai mis environ 150 g). Épépiner 1 courgette ou 2 et les râper à la râpe fine (là aussi, environ 100 g). Puis ajouter 40g de P’tit Billy (du fromage frais, le reste du frigo en fait), 35g de son d’avoine (oui, improbable mais j’ai du son d’avoine à la maison. Merci les rats !) et 35g de poudre d’amande. Ajouter 1 cuillère à soupe d’huile d’olive. Ensuite on ajoute les épices qu’on veut, j’ai mis cumin et curry. Saler, poivrer.

Là on vérifie que la consistance permet de faire des boulettes, moi ça marchait vraiment bien. J’ai fait cuire au four 25 min à 180°C. La consistance était pas mal, légèrement croustillant autour et moelleux dedans. Je pense que la prochaine fois je tenterai de les faire frire, pour voir le résultat !

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Servies avec des tomates échalotes pour un petit peu de goût sucré, c’était vraiment pas mal ! En tout cas, on a tout mangé !…

Hier j’ai testé la recette du livre « J’aime les cuillères » de Rebecca Chanteloup : la mousse chocolat-cookies.

Ça n’avait pas l’air trop compliqué dans le déroulement de la préparation, j’ai juste un peu foiré à la préparation du « sabayon » (mais c’est quoi un sabayon ????) pendant laquelle il faut fouetter au batteur électrique pendant 8 minutes dans un bain marie… Mon bain marie devait être légèrement trop chaud puisque j’ai l’impression que mon jaune d’œuf a cuit pendant l’opération… En tout cas ça faisait des petits paquets jaunes foncé, j’ai donc vite sorti du bain marie et mélangé très énergiquement avec la préparation au mascarpone. Au final ça n’avait pas le goût du cuit, donc tout est bien qui finit bien.

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la mousse mascarpone-chocolat fondu. Les petits points noirs montrent que le chocolat a été mal fondu et que j’aurai mieux fait de le faire (comme précisé dans la recette) au bain marie. Oui mais bon les bains marie ça me soule

J’ai remplacé les cookies de la recette par les sablés chocolat Bonne-Maman (qui sont sans huile de palme sans colorant ni conservateur, bref pas bio-bio mais enfin pas loin) je les ai concassés et trempouillé dans du café.

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Au final c’était bon mais la crème au mascarpone toute seule c’est pas exceptionnel… Et le problème évidemment c’est que des cuillères c’est tout petit ! Mais bon c’est joli ! Aujourd’hui j’ai testé la même chose mais en remplaçant la crème par la mousse au chocolat (recette de Mamie)… verdict ce soir !

 

Enfin de retour ! Encore un petit passage à vide sur ce blog, où je n’ai rien publié depuis un petit bout de temps… Bon, pour une fois, j’avais une excuse, j’étais en Mordor et je devais jeter l’Anneau (il fallait que je devienne docteur, et ça, ça m’a pris du temps, de l’argent, et des calories). Et puis ensuite Noël est très vite arrivé, avec les cadeaux faits maison à préparer…

Tout ceci nous amène finalement en 2014 et plus particulièrement au premier week end de janvier, puisqu’il EST FORMELLEMENT INTERDIT DE LA FAIRE AVANT, je parle bien sur de la galette des rois.

Hélas, ici à la Nouvelle Orléans, c’est encore plus le Nord que Clermont-Ferrand, impossible donc de trouver une vraie galette, ils n’ont que des frangipanes ou des trucs berkuss aux pépites de chocolat qui sont pas des galettes. Qu’à cela ne tienne, je vais la faire.

J’ai googlisé « Brioche des rois » donc, et j’ai utilisé une recette qui m’avait pas l’air mal, en supprimant tous les petits ajouts de mauvais goût, i.e. zestes de citron et autres fruits confits. J’ai même trouvé en grande surface du sucre en grains, même que quand j’ai dit à Izbee chéri qu’il me fallait ça, il m’a répondu « Pfff tu trouveras jamais ».

Ça m’a pris la journée, puisqu’il faut laisser la pâte plusieurs fois lever, puis la mettre au frigo etc. J’ai pétri (pauvre pauvre Pétri) à la main alors ça m’a fatiguée, mais au moins ça m’a fait mon sport de la semaine. Et oui on n’a pas de robot magique qui fait tout tout seul (et C3-PO nous a lâchés pour rentrer sur Tatooïne), ni de machine à pain donc voilà. J’ai quand même choisi l’option de diminuer toutes les quantités par 2, des fois que ce soit un fiasco total… La pâte a finalement bien levé la première fois, et puis un peu moins pendant la cuisson… Du coup on voit bien les laaaarges défauts de symétrie de ma couronne, mais bon ! j’ai juste mis un jaune d’œuf pour faire dorer et surtout pour faire tenir mes p’tits sucres, mais Izbee dit qu’il aurait préféré que je fasse une sorte de sirop, comme ils font souvent dans les boulangeries à Montpellier (mais moi je préfère comme ça).

Du coup c’était bon, ça manquait d’avoir un peu levé, mais bon ma pâte a fait sa flemmarde, que voulez-vous. En fait on a tout mangé en un jour. Cerise sur le gâteau, ou plutôt, fruit confit sur la galette, j’avais oublié de mettre la fève……..

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Qu’elle est mignonne !! Tipoupoutitipapa

 

Depuis quelques jours, l’été est revenu, et c’est génial car septembre, c’est la saison des myrtilles ! On est allés se balader dans la montagne vers 1500 m, et au retour on en a profité pour faire la cueillette….

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De mon côté, je n’en ai pas trop ramassé car j’étais fatiguée donc je me suis assise et je n’ai ramassé que ce qui était à portée de bras (et mon bras n’est pas très long). Heureusement Izbee est moins flemmard et a grimpé un peu la pente pour aller dans les buissons où personne n’était encore allé…

On a dû en ramasser quand même une petite bouteille et quart à nous deux.

« Allô maman ? Comment on fait une confiture ? »

P1070782 copieMa petite récolte

Bon alors, déjà, il faut peser les myrtilles. Je n’ai pas de balance… Pas de souci ! Pour peser, je mets les myrtilles dans une main, et j’estime en soulevant tout un tas de produits de mon épicerie sur lesquels il y a écrit le poids net. En tenant compte bien sur qu’il y a des entamés, et aussi le poids de l’emballage. Bref, là ça ressemblait plutôt à la maïzena à 400g.

J’ai donc fait bulloté sur ma plaque avec 300g de sucre pendant peut être 2h (mais ça m’a paru rapide). Et puis à la fin ça m’a semblé plutôt visqueux, donc j’ai empoté ! Et ça fait quand même 1,5 pots ! 🙂

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Ya plus qu’à la goûter maintenant…

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Et aussi, à laver la casserole où ça a tout accroché :S

Il y a quelques temps, nous avons pu goûter un drôle de gâteau dans le salon de thé So British de Toulouse : le toffee pudding. C’était un coup de chance puisque à la base on n’avait pas choisi ça, mais il n’y avait plus de crumble, donc on a tenté le coup.

Et c’était surprenant, mais très bon. Du coup, j’ai essayé de le refaire à la maison moi-même, avec une recette simplifiée trouvée dans le livre « Cookies, Muffins & Co » (d’ailleurs si la recette s’avère réussie, il faudra fortement songer à se procurer ce bouquin).

Pour la première étape, il faut dénoyauter et couper 200 g de dattes, et les mettre dans un bol avec une cuillère à café rase de bicarbonate de soude (THE ingrédient qu’on galère à trouver, je l’ai finalement acheté dans mon magasin Bio, même si je ne pense pas qu’il soit bio) et 20 cl d’eau bouillante. Ensuite il faut mélanger un peu et laisser de côté.

Note : la prochaine fois, acheter des dattes dénoyautées.

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Ensuite, dans une jatte (pas plate), on mélange 50 g de beurre fondu avec 180 g de sucre (ouh c’est beaucoup !!). Puis on ajoute 2 œufs un par un, en mélangeant bien. On ajoute 175 g de farine, 2 cuillères à café rases de levure et une pincée de sel.

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On reprend le mélange de dattes, et on le mixe avec un Dalek. Le livre dit qu’il faut obtenir une purée grossière, je dirais plus vulgairement qu’on doit obtenir une consistance de vomi (c’est dit). Mais je vous jure, faites-le et vous verrez. On ajoute ce mélange au mélange de la jatte, et on mélange tout.

On beurre ses moules pour éviter toute mauvaise surprise, et on enfourne tout ça 30 minutes minimum à 180°C. Moi j’ai mis le gros de la pâte dans un moule rectangulaire (je n’ai pas de rond) et le reste dans deux petits ramequins à muffin. À partir de 30 min, on surveille bien la cuisson : quand la lame du couteau ressort sèche c’est bon (dans les ramequins j’ai sorti à 37 min et j’ai ajouté encore 10 grosses minutes pour le plat rectangulaire). Normalement le mélange a bien gonflé et a pris une jolie couleur brune.

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Le pudding est servi accompagné d’une sorte de sauce, réalisée dans une casserole qui chauffe à feu doux pour faire fondre 25 g de beurre, une pincée de sel pour simuler du beurre demi-sel, 75 g de sucre blond (j’ai mis ça car on ne trouve pas de sucre roux par chez moi) et 3 cuillères à soupe de crème fraîche allégée incorporées une par une délicatement.

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Finalement, miam !!! C’était bon ! Et je l’ai trouvé un peu plus moelleux que au salon de thé, peut être que ça faisait plus gâteau que pudding… Mais à refaire !

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